« Je crois que j’ai toujours été trouillard. Je ferme les portes à clef, j’évite les endroits sombres, je fuis les histoires paranormales….
il n’est jamais glorieux de s’avouer pleutre.
Peut être est ce le prix à payer de mon imagination » TITUS
Le propos…
Les terroristes, les serpents, la maladie, les délinquants, les plombiers polonais, la mort, le chômage, la nuit, l’orage, les banlieues, les ouragans, les immigrés, le diable, les récidivistes, les araignées, l’avion, la bombe atomique, les étrangers, la police, la folie, le manque, les femmes, les ascenseurs, demain…
La peur gouverne nos vies. Cette curieuse émotion interfère dans nos comportements, nos choix, nos pensées. Elle semble échapper totalement au contrôle de la raison.
Elle est un paradoxe. Tantôt elle nous empêche, tantôt elle nous protège du danger.
La peur joue aussi un rôle perceptible dans notre société. Elle devient un enjeu de société lorsqu’elle impose son ordre sécuritaire prenant parfois la forme d’un argument électoral.
Le spectacle sera constitué de récits. Des histoires permettront d’aborder la question de la peur sous des angles multiples en privilégiant le sensible et l’humour. Elles se succèderont, se complèteront, se répondront. Ce sujet complexe sera abordé sur un plan psychologique, sociologique, scientifique et philosophique.
Les récits seront racontés à la première personne du singulier comme des chroniques personnelles de Titus. Son implication dans les histoires – vraies ou fausses, qu’importe ! – favorisera l’autodérision.
Le son qui joue un rôle essentiel dans la peur sera un élément primordial du spectacle. Une création sonore sera donc élaborée afin de créer une tension et de solliciter l’imaginaire du spectateur. Préenregistré, il interviendra sous la forme de compositions musicales ou de bruits.